Après le succès retentissant du festival « Asian Art in London » à l’automne 1998, les organisateurs – une cinquantaine de marchands et commissaires-priseurs – renouvellent l’expérience. Au programme : nocturnes, expositions, séminaires, colloques, ventes aux enchères (les 16-17 novembre chez Christie’s, du 16 au 19 novembre chez Sotheby’s). Le festival bénéficie cette année du soutien de prestigieuses institutions. Le Victoria & Albert Museum organise pour l’occasion – et en l’honneur du 50e anniversaire de la République populaire de Chine – trois expositions concomitantes : « Mao, de l’icône à l’ironie », « À la mode de Mao » et « Pots de prestiges » qui rassemble une série de céramiques chinoises d’exception, datées du XIIIe au XVe siècles. Le British Museum n’est pas en reste, et attend pas moins de 500 convives dans sa Duveen Gallery le 17 novembre pour une soirée-gala d’exception. On pourra y dîner, entouré des marbres du Panthéon, en compagnie de la princesse Alexandra avant de visiter en avant-première l’exposition « Dragons dorés : trésors ensevelis de l’âge d’or chinois »...
Le tout pour la modique somme de 250 £ ! Mais le clou du festival sera sans doute l’exposition de la galerie Partridge, qui réunit 47 objets de qualité-musée évoquant l’influence de l’Orient sur les arts décoratifs européens du XVIIe au XIXe siècle. Tous les objets sont à vendre, excepté un remarquable secrétaire Louis XVI signé David Roentgen, marqueté d’un joyeux cortège de musiciens, danseurs, oiseleurs et fauconniers chinois... l’une des premières « chinoiseries » achetées par John Partridge, qui souhaite conserver le meuble dans sa collection privée.
LONDRES, divers lieux, 9-20 novembre. Renseignements : (00 44) 171 499 91.
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Londres, l’automne indien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Londres, l’automne indien