PARIS
Dans un contexte de surabondance de foires, son directeur redoute une aggravation de la situation sanitaire.
Le paradoxe n’est qu’apparent. Alors que l’an dernier à la même époque, l’épidémie avait repris de plus belle et que de nombreuses foires avaient été annulées, dont la Fiac, le salon Galeristes avait tenu à se maintenir coûte que coûte en embarquant au passage quelques nouvelles galeries.
Cette année, alors que l’épidémie recule et que de nombreuses foires d’art contemporain vont ouvrir leurs portes, Stéphane Corréard, son directeur et propriétaire jette l’éponge. Officiellement, il craint une aggravation de la situation sanitaire qui le contraindrait à annuler la manifestation au dernier moment ou le maintien des restrictions de déplacement qui affecte la fréquentation. « Déjà l’an dernier, le nombre de visiteurs avait chuté de 40 % », précise-t-il.
La véritable raison est sans doute à trouver dans le trop grand nombre de foires, ainsi qu’il le dit lui-même au Journal des Arts : « Nous sommes pris en tenaille entre Art Paris et la Fiac ». Une Fiac qui faute de pouvoir accueillir cette année des galeries étrangères notamment américaines, a augmenté son quota de galeries françaises, chassant sur les terres de Galeristes qui se tient en même temps.
Y-aura-t-il une sixième édition en 2022 ? Stéphane Corréard ne veut pas se prononcer mais reconnaît qu’il est dans une situation économique fragile : « nous avons perdu de l’argent à chacune de nos éditions » explique-t-il. Dans le même temps, son activité de galeriste prend de la surface.
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Le salon Galeristes annule son édition 2021
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