Le romantisme de Douglas Gordon

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 13 mai 2011 - 102 mots

PARIS - On a connu un Douglas Gordon violent. C’est sur un registre plus sentimental et mélancolique qu’opère cette fois l’artiste écossais, exposé jusqu’au 3 juin à la galerie Yvon Lambert, à Paris.

Si le cabinet de 400 photographies, truffé d’images personnelles, reste quelque peu anecdotique, l’installation très théâtrale baptisée Phantom est en revanche fascinante. Plongé dans le noir, le visiteur est envoûté par la triste mélopée du chanteur Rufus Wainwright. Sur l’écran, l’œil vert du chanteur grimé de noir nous jauge, mi-animal mi-humain, réveillant en nous des peurs ataviques.

108, rue Vieille-du -emple, 75003 Paris, tél. 01 42 71 09 33
www.yvon-lambert.com

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°347 du 13 mai 2011, avec le titre suivant : Le romantisme de Douglas Gordon

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