PARIS - Les 4 et 5 mars, Christie’s dispersera la seconde partie de l’impressionnante collection de Charles Gillot (1853-1903), assemblage hétéroclite d’art islamique, d’arts décoratifs, d’art asiatique, de bijoux, dessins, livres et manuscrits, mobilier, orfèvrerie, sculptures et tableaux du XIXe siècle, céramique ou encore archéologie.
Cette session intervient plus d’un siècle après la vente posthume de 1904 qui s’était tenue à la galerie Durand-Ruel (Paris) sous la direction du marchand Samuel Bing. Les enchérisseurs s’étaient arraché les quelque 3 500 pièces d’art asiatique réunies par le magnat de l’imprimerie. Aujourd’hui, Christie’s propose près de 500 lots, estimés pour un total de 5 millions d’euros. Parmi les pièces phares, citons un panneau en bois, ébène et ivoire du XIVe siècle, provenant du minbar de la mosquée de l’émir Qawsun, transformé en porte par l’ébéniste Fulgraff (est. 300 000-500 000 euros) ; un diptyque en ivoire sculpté représentant la Passion du Christ, de la fin du XIVe siècle (est. 200 000-300 000 euros) ; ou encore une plaque de reliure en cuivre doré et émaillé représentant le Christ en Majesté, travail du Maître aux asters ciselés, de la fin du XIIe siècle (est. 150 000-250 000 euros).
www.christies.com
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Le petit monde de Charles Gillot
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°276 du 29 février 2008, avec le titre suivant : Le petit monde de Charles Gillot