PARIS - Le Conseil des Ventes Volontaires (CVV) s’est réuni jeudi 23 novembre pour une séance un peu spéciale : il devait décider de donner ou non une sanction disciplinaire à la SVV Enchères Rive Gauche pour « défaut de maîtrise dans l’organisation de la vente de la collection Vérité ».
Le CVV n’ayant aucun pouvoir sur un apporteur d’affaires (à savoir Guy Loudmer dans le cas présent), il s’attaque par ricochet à la société qui a accepté la vente clé en main. Cette polémique très controversée qui reste vive plus de 5 mois après la formidable réussite de la vente Vérité, n’a cependant pas pris fin à l’issue de la séance.
Car le CVV avait reçu en retour deux requêtes de la part du commissaire-priseur de la SVV Enchères Rive Gauche, Muriel Berlinghi, l’une en récusation de quatre membres du CVV, dont son président Christian Giacomotto, qui s’est déporté comme les trois autres personnes visées, et l’autre en suspicion légitime du CVV. Dans cette confusion, le CVV, présidé ce jour par Bernard Daeschler, a renvoyé l’affaire devant la Cour d’Appel de Paris qui devra statuer avant la fin de l’année.
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La SVV Enchères Rive Gauche contre-attaque
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°248 du 1 décembre 2006, avec le titre suivant : La SVV Enchères Rive Gauche contre-attaque