Incontournable Paris Tableau

Pour tous les amoureux de la peinture ancienne, Paris Tableau ouvre ses portes pour la quatrième année consécutive au Palais Brongniart, à partir du 13 novembre et pour quatre jours. Né de la volonté de dix marchands de promouvoir la peinture ancienne, ce salon spécialisé, unique en son genre, conserve un nombre réduit de participants tout en concentrant un maximum d’œuvres de qualité. Cette édition réunit donc vingt-quatre exposants, deux de plus qu’à la précédente édition, dont onze français. Et si les galeries Coll & Cortès (Madrid) et Cesare Lampronti ne sont pas présentes, en revanche, le salon accueille quatre nouvelles enseignes : Thomas Agnew & Sons (Londres), Matteo Grassi (New York), Maurizio Nobile (Bologne) et Porcini (Naples). Parmi les œuvres exposées, de toutes écoles et de tous pays, depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin du XIXe siècle, on peut admirer sur le stand de la Galerie Canesso (Paris), Le Christ apparaissant à Madeleine, une huile sur cuivre de Francesco Albani dit l’Albane (1578-1660) ; Hallali de loups (1721) d’Alexandre François Desportes chez Jean-François Heim (Suisse) ; Paysage d’estuaire au bac et nageurs (1640), de Salomon Van Ruysdael à la David Koetser Gallery (Suisse) ; Tête de saint Gennaro, de Jusépe de Ribera exposé par Porcini (Naples) ; Allégorie du Tibre, par Charles Le Brun (1619-1690) à découvrir sur les cimaises du stand de Jacques Leegenhoek (Paris) ou bien encore Le Portement de croix (1604), de Frans Francken Le Jeune montré par Claude Vittet (Paris).