Pour sa troisième exposition personnelle à la Patinoire royale, le plasticien Gérard Alary, né en 1945 à Avignon et s’étant fait connaître comme peintre depuis la fin des années 1970, ne dévoile pas, comme pour les deux précédentes, sa peinture, mais son œuvre graphique, les deux étant inséparables et se nourrissant l’une de l’autre.
D’où le beau titre donné à cette expo tranchante, allant à l’essentiel, jusqu’à l’os : « Le peintre est un dessein ». L’ensemble, regroupant une vingtaine de productions (dessins, encres sur papier/cire, huile sur toile), fonctionnant comme autant de vanités à l’expressionnisme vif, s’attarde avec obstination sur la figure humaine, les visages et les crânes, l’artiste notant, à raison, que « ne pas oublier que nous allons mourir donne paradoxalement plus de joie, plus de désir. »
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Gérard Alary - En galerie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Gérard Alary - En galerie