États-Unis - Ventes aux enchères

Fusion de deux maisons de ventes américaines spécialisées en art

Par Marion Krauze · lejournaldesarts.fr

Le 17 janvier 2024 - 349 mots

ÉTATS-UNIS

Freeman’s et Hindman regroupement leur force mais sont encore loin de Christie’s et Sotheby’s

Dessin représentant le futur siège des maisons de ventes Freeman et Hindman à New York. © Freeman & Hindman
Dessin représentant le futur siège des maisons de ventes Freeman et Hindman à New York.
© Freeman & Hindman

La maison de ventes aux enchères Hindman, basée à Chicago, est sur le point de fusionner avec Freeman's, la plus ancienne maison de ventes américaine, fondée à Philadelphie en 1805. Toutes deux opèrent principalement aux États-Unis et dans le domaine de l’art.

La nouvelle société, nommée Freeman's | Hindman, regroupe les six salles de ventes et les dix-huit bureaux régionaux des deux sociétés, tous basés aux États-Unis. Sa présence sur le sol national, en termes de bureaux dépasse donc celles de toutes les autres maisons de ventes du pays, y compris celles des géants des enchères comme Christie’s, Sotheby’s ou Phillips.

Hindman a réalisé un chiffre d’affaires de 92 millions d’euros en 2023, tandis que celui de Freeman’s est estimé à 29 millions d’euros. Les deux sociétés ont réalisé 176 ventes au total – en 2023 avec des lots allant de l’art du XXe siècle à l’art décoratif – et cumulent un chiffre d’affaires de 121 millions d’euros. Mais son poids reste marginal par rapport aux trois géants, a lui seul le CA de Christie’s monde a été de 6,2 milliards de dollars en 2023.

La nouvelle société se concentre dans un premier temps sur son expansion à New York, avec l’ouverture d’une salle de ventes permanente de 465 m² dans l’Upper East Side en janvier 2024. Ce nouveau lieu marque le retour de Freeman’s à New York et le premier emplacement de ce type pour Hindman à Manhattan. La société continuera aussi d’exploiter les espaces de vente déjà existants à Chicago, Philadelphie, Cincinnati, Denver et Palm Beach.

Freeman's | Hindman ambitionne également de se développer à l’international. Jay Frederick Krehbiel, président exécutif de la nouvelle société, confirme cet objectif : « La fusion renforce notre avantage sur un marché d'enchères de plus en plus compétitif et nous prépare à une croissance continue aux États-Unis et dans le monde, en particulier grâce aux relations internationales existantes de Freeman avec Lyon & Turnbull ». Lyon & Turnbull est basée à Édimbourg et dispose de sites supplémentaires à Londres et Glasgow.

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