Galeriste - Les collectionneurs ne viennent plus en galerie ? La Galerie Wagner se fait un devoir d’aller vers eux.
C’est ce qui l’a d’ailleurs décidée à réduire son espace d’expositions de 500 m2 au Touquet, afin de se rendre plus disponible auprès de ses clients, actuels et futurs. « La société change. La consommation, la médecine… Tout se fait via Internet. Pourquoi les galeries ne devraient-elles pas, elles aussi, s’adapter ? », s’interroge Florence Wagner qui dirige aujourd’hui, avec son père, la galerie qui porte son nom. L’idée est donc pour la galerie de conserver son adresse rue de Paris au Touquet, mais avec une surface plus raisonnable, de participer davantage aux foires et d’organiser des événements privés. En bref, d’être plus mobile. Et cela tombe bien, car Florence Wagner n’aime rien moins qu’expliquer, convaincre, défendre l’art construit et l’abstraction géométrique qu’elle a découverts en 2013 chez un collectionneur : « J’ai eu l’impression, en entrant chez lui, de pénétrer dans une cathédrale. Cela m’a saisie. J’ai su que c’était la direction que je voulais suivre. » La première artiste à lui faire confiance s’appelle Geneviève Claisse. L’ont rejointe depuis Ode Bertrand, Elias Crespin, Carlos Cruz-Diez et Gerhard Hotter, sans oublier la galeriste Anne Lahumière, disparue cette année, qui fut sa marraine au sein du Comité des galeries d’art en 2015. Pour Florence Wagner, aucune forme d’art n’est plus durable que celle-ci, « car dépourvue d’anecdote ». À l’écouter parler avec passion des carrés de Dilworth, qu’elle compare à une pyrite, on se laisserait presque convaincre.
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Florence Wagner - Galeriste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Florence Wagner - Galeriste