Anna et Alessandro Pron se sont installés à Paris en septembre 2001. Ils ont créé la Galerie italienne pour exposer le design de leur pays.
Aujourd’hui, ils vendent aux enchères une partie de leur collection privée, afin de se consacrer exclusivement au design italien contemporain.
La vente comprend une soixantaine de pièces des plus grands créateurs italiens ayant participé au renouveau du design domestique d’après-guerre. À commencer par Ettore Sottsass, décédé en décembre dernier, avec une bibliothèque de 1985 (éd. Rocca 6 à 9 exemplaires, est. 30 000 euros). Mais aussi une pièce unique d’Andrea Branzi, caisson lumineux intitulé Sensory Cathedrale (est. 10 000 euros) ou encore une théière constructiviste en céramique émaillée polychrome,
pièce unique de 1980 de Peter Shire (est. 2 000 euros).
À découvrir, Gino Marotta, encore trop peu connu hors Italie. Ce designer utilise un matériau singulier : le méthacrylate, sorte de plexiglas particulièrement résistant. Que ce soit son Autruche artificielle de 1968 (est. 30 000-40 000 euros), sa table Fleur de 1968 (est. 20 000 euros) ou encore sa Pluie artificielle et sa Mer artificielle de 1969, composées de six éléments à éclairage coloré (est. 40 000 euros chacune), avec Marotta, la frontière entre art contemporain et design est encore plus ténue.
« Design italien », vente le 27 mai 2008 à Paris, Christie’s, 9, avenue Matignon, Paris VIIIe, tél. 01 40 76 85 85, www.christies.com
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Design spaghetti
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°602 du 1 mai 2008, avec le titre suivant : Design spaghetti