Robert Descharnes, administrateur de la société Demart, conserve jusqu’en 2004 les droits d’exploitation de l’œuvre de Salvador Dalí.
Le 22 février, le tribunal administratif a estimé que l’État espagnol qui, à la mort de Salvador Dalí, avait accepté en totalité l’héritage de son œuvre, avait forcément reconnu la validité du contrat passé par l’artiste avec la société Demart, ainsi qu’en attestait une lettre du 21 février 1991 de Jorge Semprùn, alors ministre de la Culture.
En septembre 1995, la société Demart avait déposé un recours contre la décision du ministère de la Culture, signée le 25 juillet 1995 par le ministre Carmen Alborch, qui cédait par contrat les droits d’exploitation de l’œuvre de Salvador Dalí à la Fondation Dalí. Le ministère estimait que l’accord signé par Dalí et la société Demart en 1986 n’était pas un contrat mais un mandat, qui avait perdu toute valeur à la mort de l’artiste. Le tribunal administratif a demandé une garantie financière de 100 millions de pesetas à la société Demart pour couvrir toute décision qui porterait préjudice à l’État espagnol ou à la Fondation Gala-Dalí.
Le ministère de la Culture n’a pas fait appel de la décision du tribunal administratif. La société Demart retrouve, selon le contrat de cession signé avec Salvador Dalí le 13 juin 1986, "l’exercice plein et entier, pour le monde entier, de tous les droits de propriété intellectuelle lui appartenant ou découlant de l’ensemble de ses œuvres : littéraire, artistique, dramatique, musicale, cinématographique."
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Descharnes conserve la gestion des droits de Dalí
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°25 du 1 mai 1996, avec le titre suivant : Descharnes conserve la gestion des droits de DalÁ