Êtes-vous attentive aux lauréats des prix photo ?
Tout dépend du prix. Il en existe une variété : des prix de consécration (prix Hasselblad ou Pictet), de découverte ou liés à des dotations à projet (prix Henri Cartier-Bresson ou de l’Élysée). Ces prix sont importants, car ils marquent pour un artiste une reconnaissance d’un travail et un développement de carrière et d’image. Lorsque Noémie Goudal a reçu le prix HSBC 2013, nous étions en discussion. J’avais repéré son travail quatre ans auparavant ; le prix nous a conduits à déclarer plus tôt notre collaboration.
Comment établit-on la cote d’un auteur qui n’a pas eu jusque-là de galerie ?
Que l’artiste ait un prix ou pas, on a tendance à prendre en compte son émergence et à établir un prix d’appel relativement bas : de 1 200-1 400 € pour un petit format encadrement compris, afin d’inciter collectionneurs et institutions à acheter et à soutenir le travail.
Qu’est-ce qui renforcera sa cote ?
Sa carrière et la vitesse à laquelle elle se développera. La double représentation de Noémie Goudal sur les marchés anglo-saxons et français et ses différentes expositions ont renforcé sa cote passée pour ses pièces de format supérieur à 190 cm de 12 000-14 000 € à 17 000-20 000 € en quatre ans.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Christine Ollier - Directrice artistique de la Galerie Les Filles du Calvaire
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°689 du 1 avril 2016, avec le titre suivant : Christine Ollier - Directrice artistique de la Galerie Les Filles du Calvaire