Cabinet vaudou

Par Alain Quemin · Le Journal des Arts

Le 16 janvier 2013 - 173 mots

PARIS - Marier art contemporain et arts premiers, notamment africains, n’est pas une idée des plus originales. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas, comme bien souvent en pareil cas, d’art minimaliste ou conceptuel, mais de peinture, résolument assumée.

À l’exception d’un artiste aujourd’hui décédé, Michel Macréau, et d’un autre, Helmut Rieger, dont les œuvres remontent surtout aux années 1980, les trois autres artistes – dont deux « maison », Andrew Gilbert et Christine Sefolosha, et un invité, Omar Ba, venu de la galerie Anne de Villepoix – ont réagi en créant spécialement des œuvres inspirées par la quinzaine de fétiches vaudous exposés, principalement de provenance fon du Bénin. Un ensemble de belle qualité présenté par la galerie Polad-Hardouin, à Paris, dont ressortent particulièrement les œuvres d’une puissance graphique et d’un humour grinçant de l’Écossais installé à Berlin Andrew Gilbert, ainsi que les fantastiques tableaux d’Omar Ba. Son Au royaume des pyromanes est un éblouissement.

« Primitive Cabaret. A Spirituel Voodoo Confrontation »

Galerie Polad-Hardouin, 86, rue Quincampoix, 75003 Paris, www.polad-hardouin.com, jusqu’au 23 février.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°383 du 18 janvier 2013, avec le titre suivant : Cabinet vaudou

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