Le Brussels Gallery Weekend associant une quarantaine de galeries et divers lieux d’art lance sa 11e édition en septembre.
Bruxelles. Brussels Gallery Weekend est né de l’initiative d’un groupe de galeristes d’art contemporain en 2007 pour compenser la baisse du nombre de visiteurs dans les galeries. Désormais solidement installé, il est le deuxième temps fort de l’art contemporain belge, avec Art Brussels au printemps, et rassemble pour sa onzième édition une sélection d’une quarantaine de galeries ainsi que d’une dizaine d’espaces à but non lucratif (institutions, espaces d’artistes, etc.).
Géré par une association indépendante, avec à sa tête Sybille du Roy, Brussels Gallery Weekend travaille en étroite collaboration avec un comité de galeristes (Xavier Hufkens, Harlan Levey Projects, Jan Mot, Templon et Waldburger Wouters) qui valide la sélection. « Pour être admis, il y a des critères généraux qui sont émis par le comité, il faut être une galerie qui représente des artistes et déroule un vrai programme. Il ne suffit pas d’être uniquement un marchand ou de présenter des pop-ups. Il faut vraiment être dans Bruxelles et s’investir avec Bruxelles », explique Sybille du Roy. Le coût de la participation s’élève à 2 700 euros par galerie. Un montant relativement raisonnable comparé à d’autres manifestations comme Gallery Weekend Berlin (7 500 €). Parallèlement pour soutenir la création, le comité offre les frais de participation à certaines jeunes galeries. D’Ixelles à Molenbeek en passant par le centre et Saint Gilles, l’accès est gratuit et des navettes relient les différents quartiers.
Parmi les nouveaux entrants de cette édition, l’ancien espace d’artistes devenu galerie, Damien and The Love Guru présente Gauthier Oushoorn ; Park View/Paul Soto, basée à Los Angeles et installée à Saint-Gilles depuis mars dernier organise une exposition collective, tandis que la galerie QG Gallery installée à Ixelles depuis 2017 expose des grands noms à l’instar de Carl Andre, Daniel Buren, Yves Klein… Brussels Gallery Weekend accueille également un important contingent de galeries établies, tel que Almine Rech qui expose les américains Joe Andoe et Justin Adian, la Gladstone Gallery qui présente Sharon Lockhart ou encore la galerie Nathalie Obadia avec Edi Hila. S’ajoute à cela le « Off Program », où une dizaine d’espaces culturels à but non lucratif sont associés.
Cette édition confirme la vitalité de la jeune création installée en Belgique avec l’exposition « Generation Brussels » à l’espace Vanderborght, également point de rencontre de la manifestation. Le commissariat a été confié au jeune commissaire d’exposition Louis-Philippe Van Eeckhoutte, qui propose une sélection d’artistes sans galeriste, âgés de 24 à 40 ans, vivant et travaillant à Bruxelles. Parmi les lieux publics, Boghossian Foundation Villa Empain montre entre autres Anish Kapoor, Rebecca Horn et Jan Fabre, et le Kanal-Centre Pompidou donne à voir Vito Acconci, Ulay ou encore Chantal Akerman. Toutes les institutions ne participent pas, sinon « il ne s’agirait plus d’un gallery week-end », le concept étant « d’opérer une sorte de rotation entre elles d’année en année, pour montrer la richesse de Bruxelles, en partant du principe que les plus grandes institutions font partie du programme », rappelle Sybille du Roy.
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À Bruxelles, l’art contemporain fait sa rentrée
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°506 du 7 septembre 2018, avec le titre suivant : À Bruxelles, l’art contemporain fait sa rentrée