BRUXELLES / BELGIQUE
Cette année encore, la deuxième édition de la foire Cultures dédiée à l’art tribal, à l’archéologie et aux arts d’Asie accueille moins de marchands pour resserrer sa sélection.
BRUXELLES - Depuis deux ans, les trois foires bruxelloises, la Brussels Non European Art Fair (Bruneaf pour l’art tribal), la Brussels Ancient Art Fair (Baaf pour l’archéologie) et l’Asian Art in Brussels (Aab), qui se tenaient à l’origine chacune de leur côté se sont unies sous le seul et même nom de Cultures. « Notre rayonnement est plus important à trois », explique Serge Schoffel, le nouveau président de Bruneaf.
La manifestation rassemble 61 marchands contre 68 l’an dernier, un chiffre en baisse constante depuis 2015, quand elle en comptait encore 77. La partie art tribal – la plus importante – est représentée par 39 exposants de la manifestation (contre 43 en 2016) qui officient en art africain, océanien et indonésien.
Moins de participants
Une dizaine d’entre eux ne sont pas revenus. Certains n’ont pas été réinvités ou se sont désistés faute de pièces à présenter. « Finalement, les moins solides ont déclaré forfait. L’événement s’est épuré naturellement », a concédé un connaisseur du marché. D’autres, absents pour d’autres raisons, manquent comme les Français Laurent Dodier ou Julien Flak.
L’exposition non commerciale orchestrée par Serge Schoffel à l’Ancienne Nonciature promet d’attirer les foules : sur la sélection de trente objets, « la moitié sont les plus beaux au monde », avance le marchand. En revanche, mis à part Didier Claes, qui organise une exposition thématique – en l’occurrence sur le peuple Lega (Congo) –, les autres marchands semblent se réserver pour le Parcours des mondes, qui aura lieu en septembre à Paris.
Quant aux deux autres spécialités représentées, elles perdent aussi du monde en route. Les exposants spécialisés en archéologie se retrouvent à neuf, puisque trois ne sont pas revenus, comme l’éminente galerie Merrin. Cette absence est toutefois contrebalancée par le retour d’Antoine Tarantino (Paris), qui présente pour l’occasion une amphore grecque à col à figures noires, de l’atelier du Peintre d’Antiménès, vers 520 av. J.-C. dont le décor principal représente Ajax portant le corps d’Achille (autour de 80 000 euros). Du côté des marchands d’art d’Asie, ils sont au nombre de treize, soit un de moins que l’année dernière. Ils exposent des œuvres en provenance d’Inde, d’Himalaya, d’Asie centrale, du Sud-Est asiatique, de Chine et du Japon, à l’instar d’un prêtre zen japonais du XVIIIe siècle en bois sculpté recouvert de polychromie (48 000 euros, galerie Kyoto, Bruxelles).
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À Bruxelles, « Cultures » réduit la voilure
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Du 7 au 11 juin, parcours libre dans les galeries balisées du Sablon, Bruxelles (Belgique).
Site Internet de la foire Cultures
Légende Photo :
Prêtre zen japonais du XVIIIe siècle en bois sculpté recouvert de polychromie - Kyoto Gallery, Bruxelles / Acoz, Belgique.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°480 du 26 mai 2017, avec le titre suivant : À Bruxelles, « Cultures » réduit la voilure