Bruneaf jette l’éponge

Bruxelles. Fin avril, le marchand d’art africain belge Didier Claes annonçait que la prochaine édition de la Brussels Non European Art Fair (Bruneaf), qui se déroulait auparavant durant la première quinzaine du mois de juin dans la capitale belge, n’aurait lieu ni cette année, ni les prochaines. Le président de cette manifestation depuis 2014, informait ainsi ses confrères et membres de l’association organisatrice que « l’événement, créé il y a quarante ans par notre confrère Pierre Loos, est arrivé à sa dissolution inévitable ». Ajoutant : « Notre belle foire qui réunissait autrefois plus d’une cinquantaine de marchands assura le rayonnement de notre capitale au niveau international. L’évolution de notre marché et la compétitivité environnante nous ont forcés à innover sans cesse. Souvent imité, notre événement a été la source d’inspiration de tant d’autres qui, nous l’espérons, perpétueront la pérennité de notre domaine. » Le Parcours des mondes, à Paris, mais aussi la crise sanitaire ont eu raison de ce salon organisé dans les galeries bruxelloises d’arts premiers.

Mais un événement chasse l’autre : « Civilisations Brussels Art Fair », qui se tient du 7 au 11 juin, est plus ou moins calqué sur le modèle de Cultures (qui a réuni sous une même bannière le temps quelques éditions l’art tribal, l’art asiatique et l’archéologie). Fondée et présidée par le marchand d’art japonais Arie Vos en 2020 (la première édition s’est tenue l’an passé), la manifestation réunit cette année 32 (*) exposants d’art tribal, asiatique et oriental.