Bruxelles (Belgique)

Brafa, foire au goût du jour

Du 25 janvier au 2 février 2014

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 16 décembre 2013 - 367 mots

Première foire de 2014, Brafa mise une fois encore sur son éclectisme, avec une vingtaine de spécialités représentées.

« Lorsqu’on parcourt la Brafa, on a le sentiment de visiter l’intérieur d’un amateur d’art d’aujourd’hui, qui mélange les styles. Tout à fait au goût du jour ! », affirme Didier Claes, vice-président de la manifestation. Souhaitant englober toutes les disciplines présentes, sans en privilégier aucune, la Brafa adopte un nouveau design : exit l’Homme au chaperon bleu, de Van Eyck. Désormais, il n’y a que le lettrage BRAFA, pour « Brussels Art FAir ». L’an passé, 48 000 visiteurs s’étaient rendus sur le prestigieux site de Tour & Taxis. Pour sa 59e édition, les organisateurs espèrent en voir venir 50 000, déambulant dans les 131 stands, dont 51 belges et 80 étrangers (47 galeries françaises). Vingt nouvelles enseignes sont à découvrir, tels les Parisiens Jean-Christophe Charbonnier et Pierre Segoura et le Lyonnais Michel Descours.

Cette année, les arts premiers sont sur le devant de la scène, puisque l’invité d’honneur n’est autre que le Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren. Très bien représenté avec 8 galeries, Didier Claes se targue d’avoir « le pôle de marchands d’art tribal le plus important au monde ». Il expose un petit reliquaire du Gabon ayant appartenu à l’Aga Khan et à César. Son confrère Yann Ferrandin présente un masque Punu Lumbo, du Gabon (XIXe). L’autre point fort de la foire, l’archéologie, ne compte pas moins de 10 exposants, avec des galeries de renom, comme la Galerie Phoenix (Genève et New York), la galerie parisienne Cybele ou bien encore David Ghezelbash (Paris).

Les organisateurs tentent également de renforcer la section des maîtres anciens, concurrencée par Tefaf et Paris Tableau, le design et le XXe. Entre autres, on peut admirer Le Paiement de la dîme (1626) de Pieter Brueghel le Jeune chez Kunstberatung (Zurich) ; La Belle Esclave de Jacques Majorelle, chez Lux Art Consulting (Luxembourg) ; une tête d’homme au stylo bille de Andy Warhol, 1954, à la Galerie des Modernes (Paris) ; Le Miroir invisible, de René Magritte (1942) à la Galerie Harold t’Kint de Roodenbeke (Bruxelles) et un meuble d’appui en sycomore d’Eugène Printz (60 000 euros) chez Willy Huybrechts (Paris).

« Brafa »,

du 25 janvier au 2 février 2013, de 11 h à 19 h, Tour & Taxis, avenue du Port 86 C, 1000 Bruxelles, www.brafa.be

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : Brafa, foire au goût du jour

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque