BOLOGNE - On pouvait craindre que la foire de Bologne, Arte Fiera (du 29 au 31 janvier), perde une bonne partie de ses exposants étrangers dans un contexte où les galeries réfléchissent à deux fois aux foires auxquelles elles participent.
Malgré des désistements, elle conserve son contingent d’exposants parisiens fidèles, comme Nello Di Meo, Jérôme de Noirmont, Lelong, Vidal-Saint Phalle ou Patrice Trigano. Elle rallie même quelques nouveaux venus comme les Londoniens Pilar Corrias et Carpenters Workshop. « La situation n’est pas pire en Italie qu’ailleurs. La semaine dernière, j’ai vendu un dessin de Fautrier à un Italien », confie Nello Di Meo. Patrice Trigano a lui aussi commencé l’année avec une vente à des amateurs transalpins, lesquels représentent 5 à 10 % de son chiffre d’affaires selon les années. « C’est vrai qu’on vit une période d’incertitudes, mais on ne peut pas ne pas être présent. On a toujours travaillé à Bologne », observe-t-il. « Cela fait cinq ans que nous sommes présents, il faut une continuité. J’ai une clientèle italienne qui habite à Paris et nous avons pas mal de demandes d’Italiens via Internet. C’est aussi l’une des rares foires en janvier », explique Jérôme de Noirmont, qui se rendra à Bologne avec un énorme ours blanc de David Mach.
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Arte Fiera garde le cap
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°317 du 22 janvier 2010, avec le titre suivant : Arte Fiera garde le cap