LONDRES (ANGLETERRE) [03.09.09] – Plusieurs galeries éphémères et temporaires s’ouvrent à Londres dans des quartiers prestigieux en lieu et place de bureaux et commerces inoccupés.
Le phénomène des « pop-up galleries » (en référence à la vitesse et l’éphémère de ces lieux ) gagne les quartiers huppés de Londres. A l’image des Queen’s Elm Artists, un collectif d’artistes non représentés qui occupent désormais une adresse prestigieuse sur Fulham Road dans le quartier de Chelsea.
Le propriétaire des lieux ne trouvant pas de locataire, a permis gratuitement à ces artistes d’investir le large espace en transformant l’ancienne boutique huppée en galerie temporaire. Chacun y trouve son compte : le propriétaire évite que les lieux inoccupés soient livrés au vandalisme, et les artistes peuvent montrer leurs œuvres dans un endroit qui leur aurait été inaccessible sans cette aubaine.
Le gouvernement britannique soutient cette idée en allouant des fonds importants (au total 3,5 millions de livres sterling, soit 4 millions d’euros) pour l’installation d’artistes et d’activités artistiques dans des lieux laissés vacants.
Selon le New York Times, des galeristes bien installés sont également tentés par cette solution. C’est un moyen économique d’ouvrir des succursales bien situées, dans les quartiers de Belgravia ou de Mayfair.
Mais ces accords sont souvent établis à très court terme (moins de six mois), et ne sont pas toujours suivis de ventes. Les visiteurs achètent rarement. Lors de leur première exposition collective, les Queen’s Elm Artists n’ont en effet vendu que dix de leurs œuvres, sur un total de soixante-dix.
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A Londres, les boutiques frappées par la crise se transforment en galeries d’art
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