BUCAREST (ROUMANIE) [30.05.14] – A Bucarest, l’Institut d’archéologie de l’Académie roumaine tombe en ruine exposant les œuvres qu’il renferme à de sérieux dangers. L’Institut Vasile Pârvan ne reçoit aucun financement de l’Etat roumain, dont la part du budget consacrée à la culture est de 0,2%.
« L’institut d’archéologie de l’Académie de Roumanie peine à trouver des financements », a déclaré le 27 mai 2014 l’un des 22 élèves du Master journalisme du Celsa qui ont posé leurs valises à Bucarest le 17 mai et communiquent sur l’actualité roumaine à travers le site newsroum. L’Institut roumain d’archéologie est installé dans l’une des plus anciennes demeures privées de Bucarest qui nécessiterait d’urgence des travaux de réhabilitation. La vétusté du bâtiment, qui n’a jamais été restauré, met en danger les stèles, frontons gravés et monnaies grecques, byzantines et romaines exposées dans l’édifice.
Lorsqu’il pleut, l’eau s’infiltre dans le bâtiment par le toit fuyant tandis que les stèles, entreposées dans le jardin de l’Institut, ne bénéficient que de la protection d’une étroite pergola de plastique en cas d’intempéries. « C’est un désastre », s’indigne Nicolae Bugen, le directeur adjoint de l’Institut Vasile Pârvan, « cela devient critique ».
« Il y a des moments où il n’y a pas assez de budget pour payer l’électricité », ajoute Nicolae Bugen, précisant que le ministère roumain de la Culture n’était même pas en mesure de fournir les 500 euros manquants qui permettraient la réparation de la toiture.
Le directeur adjoint de l’établissement précise également que l’Institut ne peut pas recevoir de subventions de la part de l’Europe, puisque le bâtiment est la propriété de l’Etat. Quant au ministère roumain de la Culture, il pointe un manque de budget (la culture ne reçoit que 0,2 % du budget de l’Etat) et refuse les demandes de travaux que l’Institut lui adresse plusieurs fois par an.
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L’Institut roumain d’archéologie tombe en ruine
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