Avec 85 ans d’âge et de savoir-faire, la maison Perzel vient de se voir décerner le label « Entreprise du patrimoine vivant » par le ministère de la Culture.
L’histoire de ces artisans du luminaire est bien connue. En pleine période Art déco, Jean Perzel imagine des lampes, des appliques, des plafonniers et des lampadaires aux éclairages doux et indirects. Sa devise : « Nous ne voulons pas mettre en avant nos créations, mais les visages et les intérieurs. »
Alliant ce confort à des lignes pures et sobres, les modèles connaissent un succès immédiat et s’admirent à l’Onu ou sur le paquebot Normandie. Trois générations plus tard, Olivier Raidt poursuit la tradition familiale en y mettant autant de passion que de raison. Il ne se sent jamais aussi bien qu’au cœur de l’atelier et se décrit comme un orfèvre ou un couturier.
Si les techniques se sont peu à peu modernisées, elles demeurent lentes et traditionnelles. Un éclairage Perzel se fabrique à la main en un minimum de 40 heures. De nouveaux modèles sont dessinés chaque année, tout en respectant le principe maison de fonctionnalité, d’efficacité et de confort. Olivier Raidt (en photo) se moque des effets de mode et « des formes qui ne passent pas l’hiver ». Une formule qui séduit, du simple particulier au roi du Maroc, à l’ambassade de Chine à Paris ou encore l’hôtel Dorchester à Londres. La lumière fut, et demeure universelle...
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Les ateliers Jean Perzel
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°604 du 1 juillet 2008, avec le titre suivant : Les ateliers Jean Perzel