QUIMPER [02.03.09] – Quatre jeunes gens appartenant au groupuscule anti-chrétien TABM ont comparu devant le tribunal correctionnel pour avoir saccagé une douzaine d’édifices religieux au printemps 2007.
Les quatre membres âgés de 22 à 28 ans du groupe anti-ecclésiastique TABM ont comparu devant le tribunal correctionnel de Quimper, rapporte Ouest-France. Ils sont poursuivis pour avoir détruit une douzaine de chapelles, calvaires et fontaines dans le Sud-Finistère. Le jugement sera rendu le 26 mars.
Ce groupe extrémiste, défenseur des racines celtiques, se défend d’appartenir à une mouvance néonazie ou satanique, et regrette ses actes. Il affirme s’en être pris à des lieux de culte païens récupérés par des chrétiens, pour rendre justice à leurs origines celtiques. Mais selon le procureur Goueffon, « il s'agit d'idéologies fumeuses et approximatives d'où toute véritable connaissance est absente. »
Au mois de mai 2007, les jeunes gens ont entre autre renversé un calvaire datant du XIVe siècle à Langolen, et mis le feu à la chapelle de la Croix de Loqueffret, un édifice du XIVe siècle inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1924. Après chaque dégradation, ils laissaient l’inscription TABM.
Le meneur du groupe risque 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis, ses deux acolytes 3 ans dont 20 mois avec sursis, et le dernier prévenu qui n’appartenait pas au groupe d’origine, 9 mois de prison avec sursis.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le procureur requiert jusqu’à trois ans de prison pour les membres de « True Armorik Black Metal »
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €