Le photographe de charme Jean-Pierre Bourgeois condamné avec sursis en appel pour proxénétisme

En première instance, le 17 juin 2015, il avait été condamné à huit mois ferme par le tribunal correctionnel de Paris.

A Saint-Martin, en Toscane ou à Cannes, il lui est reproché d'avoir incité des jeunes femmes à se prostituer pour ses amis et lui. Pas toujours contre de l'argent, parfois pour des cadeaux, maillots de bain, lingerie fine.

Selon son avocat, Me Jean-Philippe Hugot, il n'a été condamné que pour les faits concernant trois filles, qui n'étaient pas mannequin et n'ont pas posé pour lui. "La cour d'appel n'est pas allée jusqu'au bout du raisonnement", qui aurait dû selon l'avocat aboutir à la relaxe de son client.

Le photographe, qui a publié dans des revues comme Playboy, Lui, Newlook, avait assuré qu'aucune des filles ne s'était prostituée lors d'aucun de ces voyages.

S'il semble avoir toujours été entreprenant envers la gent féminine, à qui il n'hésitait pas à demander de "s'occuper" de lui, certaines jeunes femmes ont expliqué pendant l'enquête qu'il n'était pas allé plus loin dès lors qu'elles l'avaient éconduit.

D'autres, à l'instar de deux jeunes Tchèques présentes à Saint-Martin lorsque Bourgeois a été interpellé, ont mal vécu leur séjour. Elles ont souligné être venues pour poser, mais certainement pas pour coucher "avec trois vieux", le photographe et ses amis.

Jean-Pierre Bourgeois a déjà été condamné en 1999 à cinq ans de prison dans une affaire de réseau de proxénétisme de luxe pour princes du Golfe, hommes d'affaires et vedettes du show-biz.

En 2000, il a été condamné à deux ans de prison pour agression sexuelle.