LONDRES (ROYAUME-UNI) [29.07.11] – Dans l’un de ses derniers rapports, la Confédération internationale des négociants en œuvres d’art révèle que les foires internationales et le commerce électronique sont désormais les principales sources de revenus des galeries. Le modèle traditionnel apparaît donc comme révolu, du moins pour l’instant.
La Confédération internationale des négociants en œuvres d’art vient de publier une étude réalisée par Clare McAndrew et intitulée Le rôle des marchands d’art et d’antiquité : une plus-value. Celle-ci a pour objet de réhabiliter le marchand, d’art ou d’antiquité, comme acteur principal du marché et représentant de la société. Elle tente d’expliquer pourquoi et comment cette profession évolue et de préciser les incidences de ces changements à la fois pour le commerce, les collectionneurs et la culture. Et cela en confrontant le point de vue de vendeurs et d’acheteurs.
Selon ce rapport, le marchand galeriste est contraint de s’adapter à la situation économique et aux nouvelles technologies ; ce qui bouleverse son modèle de fonctionnement traditionnel. Les foires internationales et le commerce électronique sont pour lui des défis. Mais, ces deux mécanismes de vente d’œuvres présentent aussi des limites. Or, leurs faiblesses - qui découlent surtout de l’absence de proximité entre le professionnel et son client, entre le client et les œuvres - correspondent justement aux avantages qu’offre le marchand. Clare McAndrew parvient donc à la conclusion suivante : l’expertise et le service qui caractérisent l’activité du marchand seront toujours recherchés.
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Le modèle traditionnel de la galerie en déclin ?
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Abonnez-vous dès 1 €Art Basel - © photo Chiaki Hayashi - 2006 - Licence CC BY-SA 2.0