LONDRES (ROYAUME-UNI) [02.01.09] – Nicholas Penny, le directeur de la National Gallery de Londres, dénonce les expositions à gros budget, peu intéressantes pour le public et incompatibles avec la récession actuelle. Il encourage ses collègues à réduire le nombre d’œuvres présentées lors des expositions et à réduire le prix de l’entrée.
Nicholas Penny, le directeur de la National Gallery de Londres, critique la multiplication actuelle des expositions à gros budget et prône une certaine austérité pour 2009, en phase avec la récession actuelle, relève The Independant. Penny encourage ses collègues à repenser leurs expositions, qui ont tendance à présenter beaucoup trop de chef d’œuvres en même temps, et à afficher des prix d’entrée trop élevés. Il estime que le prix des billets devrait être réduit à 1 livre, soit à peine plus d’un euro.
Quant aux œuvres, Nicholas Penny déclare : « je pense qu’un bon nombre d’œuvres bénéficierait d’être exposées isolément », prenant notamment pour exemple les images religieuses, qui perdent tout leur sens lorsqu’elles sont exposées les unes à côté des autres. « Voir plusieurs Vierges à l’Enfant alignées est presque comique. Ce n’est pas un concours de beauté. Ces œuvres religieuses gagneraient à être exposées seules, cela mettrait en valeur leur aspect sacré ».
Les propositions de Nicholas Penny seraient, selon lui, un moyen idéal de contourner les effets de la récession, qui va réduire la possibilité pour les musées d’acquérir de nouvelles œuvres et d’obtenir des prêts.
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Le directeur de la National Gallery de Londres dénonce les expositions à gros budget
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