LONDRES (ROYAUME-UNI) [21.10.14] – Avec un résultat de 69,6 millions de livres (87,7 millions d’euros) pour ses ventes du soir, Sotheby’s devance de peu Christie’s grâce aux résultats spectaculaires obtenus pendant la vacation d’art italien, qui devient la vente aux enchères la plus importante en valeur de l’histoire de la Frieze Week.
Au lendemain des ventes d’art d’après-guerre et contemporain et d’art italien chez Christie’s, c’était au tour de Sotheby’s d’attirer tous les regards du monde de l’art vendredi 17 octobre à Londres. Malgré un résultat mitigé pour sa vente du soir d’art contemporain (28,2 millions de livres sterling, soit 35,5 millions d’euros) Sotheby’s a affiché un record sans précédent pour sa vente du soir d’art italien (41,4 millions de livres, soit 52,2 millions d’euros). Cette vente devient ainsi la vente aux enchères la plus importante en valeur de l’histoire de la Frieze Week.
Une vente du soir d’art contemporain en hausse de 30 %
Sotheby’s affiche pour ses ventes d’art contemporain, un résultat de 28,2 millions de livres sterling (35,5 millions d’euros), mieux qu’en 2013 (21,4 millions de livres sterling) mais bien loin des montants obtenus jeudi 16 octobre par sa rivale Christie’s. Enregistrant une hausse de participation de 25 % par rapport à l’année précédente, Sotheby’s a cependant vendu 52 lots sur les 59 proposés (88,1 % des lots). La toile de Pierre Soulages, Peinture (125 x 202 cm, 30 Octobre 1958) adjugée 2,6 millions de livres sterling (estimée entre 2 et 3 millions de livres sterling) se situe en tête de la vente, suivie de Untitled (1981) de Jean-Michel Basquiat vendue 2,3 millions de livres sterling (estimée entre 1,5 et 2 millions de livres sterling).
Le Musée Yuz de Shanghai a payé 2,3 millions de livres sterling pour l’huile de Martin Kippenberger, Ohne Titel (Meine Lügen sind ehrlich), réalisée en 1992 (estimée entre 2,5 et 3,5 millions de livres sterling).
Si Sotheby’s se tient loin derrière Christie’s concernant sa vente d’art contemporain, elle la dépasse largement au niveau de l’art italien.
Art italien : Une nouvelle référence sur le marché
La vente d’art italien affiche un bond sans précédent avec un résultat de 41,4 millions de livres (52,2 millions d’euros), contre 15 millions de livres sterling en 2013, soit une progression de 176 %. A travers cette vente, Sotheby’s mettait à l’honneur le blanc, « une des couleurs les plus fondamentales dans l’histoire de l’art ». La vacation offrait des chefs-d’œuvre monochromes d’après-guerre et présentait une sélection d’œuvres sans précédent associée au mouvement artistique révolutionnaire « ZERO ».
Estimée entre 23,8 et 33,5 millions de livres sterling, la vente a surpassé toutes les attentes. Sur les 49 lots mis en vente, 48 ont trouvé preneurs (98 % des lots).
La star de la vente (et même de la semaine) était sans conteste l’œuvre monumentale Achrome (1958-1959) de Piero Manzoni que huit enchérisseurs se sont disputé. Estimée entre 5 et 7 millions de livres, c’est finalement un acheteur européen qui a gagné la bataille au prix de 12,6 millions de livres sterling, un record pour l’artiste aux enchères. Enrico Castelli marque également un record pour la vente de son œuvre Superficie Bianca (1967), adjugée 3,7 millions de livres sterling. Deux Concetto Spaziale de Lucio Fontana ont été adjugé chacun 2,3 millions de livres sterling. La toile de Domenico Gnoli, Waistline (1969) a, quant à elle, trouvé preneur pour 2,2 millions de livres sterling.
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L’art contemporain italien au sommet chez Sotheby’s à Londres
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Abonnez-vous dès 1 €Martin Kippenberger, Ohne titel (meine lügen sind ehrlich), 1992, 200 x 240 cm, huile sur toile, vendu à 2,3 millions de livres