À Bruxelles, « Cultures » s’apprête à entamer sa deuxième édition. Parmi les 65 marchands internationaux, 10 défendent l’archéologie.
Collectionner - L’année dernière, trois associations AAB (art asiatique), Baaf (art antique) et Bruneaf (art tribal) avaient décidé d’unir leurs forces pour organiser un même événement dans les galeries du quartier du Sablon à Bruxelles. Visiblement satisfaits de cette synergie, les trois comités ont choisi de renouveler l’expérience en 2017. L’occasion de déambuler dans le quartier et d’y admirer des objets venus du monde entier, d’Afrique, d’Océanie, d’Asie, d’Indonésie, d’Amérique, d’Australie mais aussi d’Europe et des civilisations du bassin méditerranéen. En effet, neuf marchands spécialisés en archéologie (grecque, romaine, égyptienne et orientale) font partie du voyage. Leur association Baaf (Brussels Ancient Art Fair) rassemble depuis une quinzaine d’années dix à quinze marchands internationaux, tous affiliés à l’IADAA (Association internationale des marchands d’art ancien), condition sine qua non pour participer à l’événement. Ce club très fermé avec un nombre restreint de membres (une trentaine à l’échelle mondiale) est doté d’un code éthique très strict quant à la qualité, l’authenticité et la provenance des pièces. « Le point faible de la Baaf est son petit nombre d’exposants, alors s’allier aux deux autres foires nous permet d’avoir plus d’impact. Je désirais depuis longtemps cette union sacrée », explique Jacques Billen, président du comité pour la section « Ancient ». Pour le moment, les passerelles entre l’archéologie et les autres spécialités se mettent en place doucement : « C’est à nous de les créer. Nous avons un rôle de guide », lance le président. Quoi qu’il en soit, le marché de l’archéologie reste plutôt stable, « avec toutefois une tendance régulière à la hausse pour les pièces de grande qualité dotées d’un pedigree et d’une traçabilité irréprochables », précise Antoine Tarantino, marchand à Paris. « Les marbres romains ont le vent en poupe, tout comme les pièces grecques, plus rares, et l’art égyptien en particulier. L’art oriental est en retrait en ce moment à cause des événements au Proche-Orient », souligne quant à elle Laetitia Delaloye, directrice du département Antiquités chez Christie’s.
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L’archéologie en lumière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°702 du 1 juin 2017, avec le titre suivant : L’archéologie en lumière