PARIS [13.02.12] - Le débat sur la politique culturelle, va bientôt s’enrichir, enfin on l’espère, d’une nouvelle « voix collective ». L’Art Center Social Club vient de se créer à l’initiative de 10 directeurs de centres, d’écoles ou de musée d’art, désireux d’apporter « une réflexion partagée » dans la perspective de l’élection présidentielle.
« Nous sommes apolitiques, nous ne roulons pour aucun candidat », revendique Yves Aupetitallot, l’un des fondateurs de l’ACSC, un nouveau club de réflexion sur la politique culturelle. « Nous voulons plutôt que les candidats s’emparent de nos idées », continue-t-il.
L’ACSC, l’Art Center Social Club, au nom curieusement en anglais, est ouvert à d’autres membres qui seront libres de participer et de signer, ou non, ses propositions. La liste des fondateurs, parmi lesquels ne figure aucun représentant d’une institution parisienne, permet de supposer que le thème de la décentralisation sera l’un des sujets du premier texte attendu d’ici fin février 2012.
Les fondateurs de l’ACSC sont au nombre de 10 : Yves Aupetitallot (MAGASIN-CNAC à Grenoble), Blandine Chavanne (Musée des beaux-arts de Nantes), Florence Derieux (FRAC Champagne-Ardenne à Reims), Xavier Douroux (Le Consortium à Dijon), Nathalie Ergino (Institut d’art contemporain à Villeurbanne), Jill Gasparina et Caroline Soyez-Petihomme (La Salle de Bains à Lyon), Maryse Jeanguyot (Faux-Mouvement à Metz), Charlotte Laubard (CAPC de Bordeaux), Yves Robert (École supérieure des beaux-arts à Toulouse) et Louis Ucciani (Centre d’art mobile à Besançon). On relève, que ces participants préfèrent s’exprimer dans un collectif informel plutôt que dans leurs organisations représentatives que sont : l’ANDEA (Association nationale des directeurs d’écoles d’art), l’ANDF (Association nationale des directeurs de Frac), le CIPAC (Fédération des professionnels de l’art contemporain), DCA (Association française de développement des centres d’art), ou PLATFORM (Regroupement des Fonds régionaux d’art contemporain).
Contrairement au très peu téméraire et discréditant anonymat du collectif (?) Les Grecs qui s’était exprimé dans une tribune à charge dans le journal Le Monde, l’ACSC avance à visage découvert, celui de « la société civile » revendique le directeur du Magasin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’ACSC, une nouvelle voix collective dans la culture
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Logo de l'ACSC