Essai - Corps ceinturé, buste sculpté et bas évasé, la robe joue entre retenue et érotisme.
Cette sorte de dialectique vestimentaire, mêlant le mince et le large, a subi plusieurs révolutions. C’est en tout cas ce que montre Georges Vigarello en dessinant l’évolution de ce vêtement féminin, du Moyen Âge à aujourd’hui. Une fois le corps lacé, le haut (ventre, poitrine, épaules) a commencé à se dessiner. Malgré les nombreuses critiques faites à son encontre – les échevins de Narbonne considéraient la pratique du laçage impudique –, ce corps, enserré en son milieu, deviendra progressivement la norme au Moyen Âge. Le corset – cette fameuse « cage à douleur » apparue au XVe siècle – ne sera, lui non plus, pas à l’abri des critiques. Puis, au tournant du XIXe siècle, un certain réalisme l’emporte sur l’inconfort. Plus de crinoline, mais un bas effilé, fluide et retrouvé. Autant dire que la robe est un objet fascinant.
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La robe et son évolution
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°706 du 1 novembre 2017, avec le titre suivant : La robe et son évolution