La municipalité de New York autorise le MET à demander une donation volontaire aux visiteurs

Clarifiant une situation ambiguë en vigueur depuis 1971, date à laquelle le Met avait passé un accord avec la municipalité de New York, propriétaire du bâtiment, sur la nécessité d’imposer des droits d’entrée « volontaires », l’administration de Michael Bloomberg permet désormais au musée de décider de sa politique tarifaire.

D’après ArtDaily, le nouvel amendement stipule que « le musée peut fixer les conditions d’admission à ses galeries permanentes au grand public, y compris les droits d’entrée et les jours et heures d’ouverture, avec le consentement écrit du commissaire du département des Affaires Culturelles de la Ville (…).[Ce dernier] prend en charge les besoins budgétaires du musée à la lumière de son engagement à servir le public et les besoins financiers de la Ville ».

Le Met reste aussi en droit de faire payer l’accès à ses expositions temporaires et autres événements spéciaux (programmes éducatifs, conférences…). Néanmoins Harold Holzer, en charge des affaires publiques du musée, a précisé au New York Times qu’il n’avait « aucunement l’intention d’instituer [des frais supplémentaires pour ces manifestations], et pas non plus d’intention d’en avoir », respectant un engagement pris dans les années 1980.

Arnold M. Weiss, avocat des visiteurs et des anciens salariés du musée qui poursuivent l’établissement en justice contre sa politique d’admission trompeuse, estime cette décision de la municipalité de New York « très inappropriée ». Le nouvel amendement, « même s’il était valide, ne répare pas le passé » : la bataille judiciaire n’est donc pas terminée.