La foire d’art contemporain de Shanghai a refusé l’entrée à des cochons tatoués

Par LeJournaldesArts.fr · lejournaldesarts.fr

Le 6 novembre 2008 - 230 mots

SHANGAI (CHINE) – Des cochons tatoués par l’artiste Wim Delvoye n’ont pas été acceptés à la foire d’art contemporain de Shanghai.

Wim Delvoye et ses cochons tatoués© Galerie Emmanuel Perrotin

Les cochons tatoués de l’artiste belge Wim Devoye n’ont pas pu accéder à la foire d’art contemporain de Shanghai, les organisateurs ont refusé leur exposition. Wim Devoye élève ses cochons dans une ferme près de Beijing, qui lui sert de galerie, et les tatoue très jeunes afin que les tatouages s’étendent sur la peau des cochons quand ils grandissent: parodies de tatouages de motard, princesses de dessins animés de Walt Disney ou sigles de la marque Louis Vuitton. Les cochons, traités « humainement » sont anesthésiés avant d’être tatoués, et ils prennent leur pleine dimension d’œuvre mercantile une fois morts et dépecés. Selon l’artiste, des collectionneurs sont venus d’Europe pour voir ses dernières œuvres, qui appartiennent à son exposition Art Farm. Les bêtes avaient déjà créé la polémique à Beijing lors d’une exposition. Un porte-parole de la foire d’art contemporain de Shanghai s’est refusé à tout commentaire.

Ce n’est pas la première fois que Wim Delevoye suscite une controverse. Récemment, il a vendu le tatouage qu’il a réalisé sur le dos d’un jeune homme, une Vierge Marie avec un crâne, pour 150.000 euros. A la mort du jeune homme, l’acheteur pourra s’approprier la peau tatouée de son dos.

[Source : www.telegraph.co.uk]

Voir la fiche de la : Galerie Perrontin]

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