Il Le Dit Avec un franc sourire, sa carrière de conservateur a été une « belle aventure intellectuelle », l’art étant au confluent de ce qu’il a toujours aimé, l’histoire, la géographie et la philosophie.
S’il a côtoyé de près Ange Leccia, François Morellet et Hamish Fulton, sa vraie famille, depuis qu’il est arrivé à l’Annonciade, se compose d’artistes « classiques » dont il a assuré le rayonnement au-delà des murs de la chapelle du XVIe siècle, devenue sous sa direction un temple de la modernité : Matisse, Bonnard, Vlaminck, Manguin, Cross, Derain, Friesz ou encore Modigliani. Au cours de son mandat, une soixantaine d’expositions ont hissé ce lieu, héritier de la vaste collection de Georges Grammont, au niveau des espaces muséaux qui comptent. « Dans une présentation quelconque sur l’art moderne, en France ou à l’étranger, on trouve régulièrement un tableau prêté par notre musée. Il y a encore pour cent ans d’expositions en réserve », estime non sans malice Jean-Paul Monery. Quand il a acheté des œuvres de Delaunay, Maillol, Valtat, c’est toujours « dans l’esprit de la collection », afin de lui garder son caractère initial et sa cohésion. Il a voulu aussi faire redécouvrir des peintres inconnus comme Auguste Pégurier, « un local ». À la rentrée, il s’installera à Marseille où son affabilité, son rire communicatif et son expérience lui ont déjà ouvert bien des portes. Tant de connaissances accumulées vont lui servir à donner des conférences, écrire, monter des projets, avec un retour vers l’art contemporain.
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Jean-Paul Monery
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°704 du 1 septembre 2017, avec le titre suivant : Jean-Paul Monery