NANTES - établi sur l’un des quais de la Loire utilisé pendant la traite négrière, le « Mémorial de l’abolition de l’esclavage », inauguré le 25 mars, est un élément majeur du travail de mémoire engagé par un mouvement associatif dès 1983 et depuis porté par la Ville.
Par la spécificité de ses institutions, Nantes pourrait assumer son rôle de premier port négrier de France et retracer l’histoire de l’abolition. Confié par concours à l’artiste polono-américain Krzysztof Wodiczko associé à l’architecte américain Julian Bonder, le projet consiste en un parcours de 350 mètres de long, comportant une galerie sous berge semi-ouverte sur le fleuve, face à un plan incliné portant textes et citations gravés sur verre. Wodiczko, connu pour ses monuments dans l’espace public, entend aussi sensibiliser à la question de l’esclavage contemporain.
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Un Mémorial de l’abolition de l’esclavage
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°367 du 13 avril 2012, avec le titre suivant : Un Mémorial de l’abolition de l’esclavage