Patrice Bachelard, co-fondateur de Beaux-Arts Magazine (1983) puis de Muséart (1990), est décédé le 10 mai des suites du sida. Né en 1952, il avait consacré sa vie aux arts plastiques, d’abord comme conservateur de musée, puis en créant et en dirigeant des magazines qui ont remporté un succès auprès du public et élargi le cercle des amateurs d’art, notamment en s’ouvrant sur la création contemporaine. Après des études d’histoire de l’art, il entre au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, où il devient conservateur de 1977 à 1982.
Il collabore à l’organisation de plusieurs expositions, Kupka, Henry Hayden, Derain… Il venait de publier un "Découvertes" chez Gallimard consacré à Derain, un fauve pas ordinaire. Enseignant à Paris VIII, chevalier des Arts et Lettres, il travaillait à une rétrospective Zao Wou-ki en Chine. Patrice Bachelard était respecté non seulement pour ses compétences professionnelles mais aussi pour le regard critique et exigeant qu’il portait sur le monde de l’art. Il montrait, en outre, toujours un humour, une distance vis-à-vis des choses de la vie qui en faisait une personnalité particulièrement attachante.
Philippe Cyroulnik a été nommé directeur du Centre régional d’art contemporain de Montbéliard, qui doit ouvrir un nouvel espace à la fin de cette année. Maître de conférences associé à l’université de Paris VIII, il a été chargé des expositions d’art contemporain à l’École nationale supérieure des beaux-arts de 1991 à 1993. Il est critique d’art depuis 1976.
Mise au point. Contrairement à ce qu’affirmait notre article "Le Magasin ouvre ses portes sur le Cosmos" (JdA n° 14, mai), Adelina von Furstenberg n’a pas été licenciée, mais elle a "préféré démissionner", comme le souligne son avocat Me Arnaud Montebourg.
À Lyon, Joseph Kosuth se voue à l’art public dans le nouveau parking de la gare de la Part-Dieu. Les aventures d’Ulysse sous la terre mêle des citations tirées de Ulysses, le roman de James Joyce, à des extraits d’Alice au pays des merveilles, le conte de Lewis Caroll. Le célèbre artiste conceptuel compose ainsi des aphorismes énigmatiques projetés par 24 caissons lumineux. Les caissons sont encastrés dans les piliers de ce parking de 1 100 places.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les Brèves: Patrice Bachelard, Philippe Cyroulnik..
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°15 du 1 juin 1995, avec le titre suivant : Les Brèves: Patrice Bachelard, Philippe Cyroulnik..