De l’avis de nombreux observateurs, le couple formé par Martin Bethenod et Jennifer Flay à la tête de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) semblait « improbable ».
Trop porté sur le glamour pour les uns, trop vibrionnaire pour d’autres. Le duo a toutefois su redresser en deux ans la barre du salon.
Jennifer Flay en a piloté le spectaculaire sursaut artistique, tandis que Martin Bethenod a négocié habilement le choix des nouveaux sites au Grand Palais et à la Cour carrée du Louvre. Le pari n’était pas gagné, car la concurrence de la foire Frieze n’avait cessé d’accompagner leur démarche comme une ombre.
Néanmoins, la qualité paye, et la FIAC a réussi en octobre son bras de fer avec le salon londonien. À quelques semaines de l’ouverture de la foire, Martin Bethenod s’est aussi vu confier par le ministère de la Culture un rapport sur le marché de l’art en France et les priorités pour le dynamiser.
Reste à voir si ce dossier, dont la livraison est prévue début mars, fera date. « Il faut être plein d’espoir, et en même temps modeste, confie l’intéressé. Ne pas imaginer que ce rapport va régler immédiatement tous les problèmes. Mais l’annonce même de la mission a amené beaucoup de gens à manifester leurs positions. Le moment est plutôt bien choisi et cela va permettre de faire avancer les choses. » Cette mission est-elle un prélude à d’autres fonctions ? « Je n’ai rien en vue. La FIAC nous intéresse Jennifer et moi tant que nous sommes suivis et soutenus. »
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Martin Bethenod et Jennifer Flay, commissaire général et directrice artistique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°273 du 18 janvier 2008, avec le titre suivant : Martin Bethenod et Jennifer Flay, commissaire général et directrice artistique