Pour sa 40e édition, la Fiac rayonne. Grâce à un dosage complexe entre galeries nationales et enseignes internationales, elle rend compte avec conviction de la création du moment. Son parcours « Hors les murs » accueille dans l’espace public des sculptures monumentales. Notre enquête met en évidence ses atouts et handicaps par rapport à Frieze London, qui se tient la semaine précédente.
Trente-neuf ans séparent la première édition de la Foire internationale d’art contemporain de celle qui ouvre ses portes le 23 octobre. En quatre décennies, le monde a considérablement changé, a fortiori le marché de l’art contemporain. La foire s’est largement internationalisée avec la présence, impossible en 1974, de galeries (est-)allemandes ou brésiliennes.
La Fiac, comme toutes ses consœurs, est devenue le passage obligé pour des galeries désertées par les collectionneurs. Ne pas y être est a contrario un handicap. Les sommes en jeu n’ont plus rien à voir avec les transactions de l’époque. De même, les œuvres elles-mêmes ont pris un sérieux embonpoint. Et, parce que celles-ci investissent de plus en plus l’espace public, un nouveau métier est en train de voir le jour, celui de producteur. Enfin, la foire s’est étendue au-delà de son territoire marchand pour devenir une manifestation globale, fédérant les institutions et attirant un large public. Écrire l’histoire de la Fiac, c’est un peu écrire l’histoire du monde.
Du 24 au 27 octobre 2013
Grand Palais
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
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La 40e édition d’une Foire énergique et éloquente
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°399 du 18 octobre 2013, avec le titre suivant : La 40e édition d’une Foire énergique et éloquente