Hiroshige, le merveilleux

Par Pierre Morio · L'ŒIL

Le 22 novembre 2017 - 151 mots

Ukiyo-e  - Des reproductions impeccables d’estampes présentées en reliure japonaise, dans un joli coffret : les éditions Citadelles & Mazenod rendent un élégant hommage à l’un des plus grands peintres japonais du XIXe siècle.

Apprécié par les avant-gardes européennes, de Whistler à Van Gogh, pour ses paysages, Hiroshige a su imposer sa singularité de point de vue dans la réalisation des estampes chères à l’époque d’Edo. Si le découpage chronologique des chapitres est classique, c’est le dernier, consacré à la place d’Hiroshige dans l’histoire de l’art qui retient l’attention. Matthi Forrer, conservateur des arts japonais au Musée national d’ethnologie de Leyde, y aborde les rapports de ce peintre avec ses pairs et au-delà. Cette façon de capter l’atmosphère dans ses vues du Japon, comme dans Temps de neige à Asukayama, extrait de la série Huit vues des environs d’Edo, vers 1837-1838, a fait ainsi dire à Pissarro qu’« Hiroshige est un impressionniste merveilleux ».

Matthi Forrer,
Hiroshige,
Citadelles & Mazenod, 288 p., 179 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°707 du 1 décembre 2017, avec le titre suivant : Hiroshige, le merveilleux

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