Gruyaert, maître de la couleur

Par Christine Coste · L'ŒIL

Le 26 octobre 2017 - 138 mots

Photo -  Lorsqu’en 1981 Harry Gruyaert part pour Géo à Las Vegas, son parti pris de photographier plutôt de jour ce qu’il croise n’est guère du goût du magazine qui ne publiera pas son reportage.

Son entrée à Magnum la même année ne fait pas davantage l’unanimité dans les rangs des photographes de l’agence, opposée à sa vision exclusivement en couleurs. Quand, huit ans plus tard, il réalise son premier séjour à Moscou le sort réservé aux images de ce séjour n’est pas meilleur. À la faveur de la reconnaissance tardive de ce maître de la couleur, les deux séries font l’objet d’une édition en deux volumes soignés sous coffret. L’un est consacré au voyage à l’Ouest, l’autre à celui mené à l’Est à la veille de la chute du mur de Berlin. Deux mondes qu’Harry Gruyaert rend palpables.

Harry Gruyaert,
East/West,
Textuel, 160 p., 65 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°706 du 1 novembre 2017, avec le titre suivant : Gruyaert, maître de la couleur

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