Après « AR » en 2001, accusé-réception d’une belle rétrospective sur l’Architecture Radicale au Nouveau Musée de Villeurbanne accompagné d’un colloque où figuraient l’essentiel des « monstres sacrés », c’est à cet architecte sexuagénaire italien que le Frac-Centre a récemment consacré une exposition dans ses murs, donnant lieu à la publication d’un bel ouvrage. Enseignant à Florence d’où il est diplômé, Gianni Pettena devint, à la fin des années 60, l’un des représentants de cette « radicalité », aux côtés de Sottsass, Mendini, Superstudio ou Archizoom. Mais si l’on connaît Gianni Pettena, c’est surtout pour l’inaction d’un praticien se disant « anarchitecte ».
Tout comme chez son ami James Wines, du groupe SITE, le travail de Pettena explore la relation socialisée entre nature et architecture. La plupart de ses interventions visent à renaturaliser une architecture « dévitalisée ». C’est à cette époque que Pettena se liera d’amitié à l’un des plus grands protagonistes du Land Art, grand amateur de SF et de paysages entropiques : Robert Smithson. La force de cet archéologue du contemporain influencera durablement le jeune architecte, en particulier à travers deux de ses projets les plus importants, Clay House et Ice House, « all over » d’argile ou de glace sur de typiques maisons middle-class.
Cat. éd. HYX, 164 p.
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Gianni Pettena, un architecte radical
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°537 du 1 juin 2002, avec le titre suivant : Gianni Pettena, un architecte radical