COMMISSAIRE - Gabriel Bauret le reconnaît : il aime explorer des territoires qui ne lui sont pas familiers. Il dit d’ailleurs organiser l’exercice de son métier de commissaire ou d’auteur de livres sur la photographie « dans la perspective de la découverte et de la curiosité ».
Aussi la proposition de Jean-Luc Monterosso (Mep) et de Claude Mollard (Ima) d’assurer le commissariat général de la Biennale des photographes du monde arabe n’a-t-elle pas été sans lui déplaire, compte tenu de l’ouverture à une photographie dont il n’avait en tête que quelques noms. Le projet qu’il concocte en Normandie sur la photographie nordique (« Lumière nordique »), et qui mobilisera à partir de 2018 différents sites, de l’abbaye de Jumièges au Musée André Malraux du Havre, a mis de son côté du temps à mûrir. Le défilé des expositions ou des ouvrages qu’il a signés depuis son départ de Camera International en 1993 égraine un foisonnant éclectisme et une grande fidélité à des auteurs tel Gabriele Basilico ou à des institutions comme la MEP ou la Maison de l’Amérique latine. Et inversement. Il est vrai qu’il est agréable de travailler avec Gabriel Bauret. Il n’a jamais cherché à briller, ni d’ailleurs à faire carrière dans la photographie. Si son frère Jean-François Bauret, de dix-neuf ans son aîné, ne l’avait pas détourné de la sémiologie à la fin des années 1970 pour l’encourager à aller voir du côté de la photographie, où « il se passait beaucoup de choses » , Gabriel Bauret n’aurait pas abandonné ses ambitions universitaires. C’est son frère qui l’a introduit dans ce monde. Pour le meilleur.
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Gabriel Bauret - Commissaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°705 du 1 octobre 2017, avec le titre suivant : Gabriel Bauret - Commissaire