Florence impose une « taxe sur la beauté » pour valoriser ses places historiques

La ville de Florence a décidé de restreindre l’organisation d’évènements culturels, sportifs ou marchands sur ses places historiques. Le conseil municipal a adopté un nouveau règlement qui impose une sélection plus drastique des manifestations autorisées sur ses sites prestigieux. Dernièrement, les critiques se sont multipliées sur la nature de certains évènements peu adaptés, tant au cadre artistique qu’au caractère religieux des sites. La ville affirme quant à elle vouloir réduire le nombre d’événements pour valoriser son patrimoine et rendre les sites plus disponibles pour les habitants et les touristes.

Jusqu’à présent, Florence ne disposait pas de normes précises pour autoriser ou refuser la tenue de manifestation sur les places historiques. Les organisateurs devaient seulement s’acquitter d’un droit d’occupation du sol. Le nouveau règlement met en place une tarification, une « taxe sur la beauté » , qui varie selon l’intérêt du site choisi mais de la nature des manifestations.

Onze places historiques sont concernées par cette nouvelle réglementation, six autres, les plus prestigieuses, sont assujetties à un traitement encore plus restrictif ; elles ne peuvent désormais accueillir que des manifestations organisées par la commune ou des évènements promus par celle-ci. Piazza Santa Croce, Piazza della Signoria et Piazza Duomo sont concernées.

Outre les critiques contre les évènements peu adaptés, la mairie a déjà essuyé des critiques sur l’abondance des immenses placards publicitaires recouvrant les édifices en cours de restauration.