Coproduite avec la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’exposition « Aerodream » du Centre Pompidou-Metz retrace l’histoire fascinante du gonflable, à travers 250 œuvres et 50 documents audiovisuels.
Après avoir été un instrument de vol précurseur (montgolfières, dirigeables, ballons-sondes), cette structure légère, mobile et ludique prend sa place dans l’art, le design et l’architecture au début des années 1960. Un mouvement alternatif, voire utopique, s’empare du plastique souple, des sculptures pneumatiques de Piero Manzoni aux enveloppes pour serres, silos à grains suspendus et pavillons gonflables de Frei Otto (Prix Pritzker 2015) en passant par les dômes géodésiques de Richard Buckminster Fuller et les meubles de couleurs vives signés Bernard Quentin, A.J.S. Aérolande, Quasar Khanh, De Pas, D’Urbino et Lomazzi. Le gonflable s’impose dans des expositions mythiques au Musée d’art moderne de Paris (1968), aux Documenta de Kassel 4 (1968, avec la structure gonflable géante
5600 Cubicmeter package
de Christo) et 5 (1972, avec
Cœur jaune
d’Haus-Rucker-Co) et enfin à l’Exposition universelle d’Osaka de 1970 (Pavillon Fuji et théâtre flottant de Yutaka Murata, Mushballoon de Taneo Oki). Puis le débat écologique impose la défiance à l’égard du plastique, un dérivé du pétrole, avant que de nouvelles technologies ne ravivent l’intérêt pour les possibilités spatiales du gonflable depuis 2005 (Anish Kapoor, Herzog & de Meuron, Kengo Kuma, Nicholas Grimshaw). Un voyage pour découvrir l’architecture de l’air…
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Une utopie gonflée à bloc
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« Aerodream. Architecture, design et structures gonflables, 1950-2020 »,
Centre Pompidou-Metz, 1, parvis des Droits-de-l’Homme, Metz (57),
www.centrepompidou-metz.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL
n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Une utopie gonflée à bloc