Pierre Baptiste, Conservateur du patrimoine au musée Guimet et Thierry Zéphir, Ingénieur d’études. Commissaires de l’exposition Dvâravatî.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour le montage de cette exposition ?
Les autorités thaïlandaises étaient un peu étonnées que l’on s’intéresse à cette époque et à cet art, en l’absence de matériel épigraphique et vu le piètre état de conservation des monuments. De plus, il n’existait aucune étude de synthèse consacrée à ce sujet. Il nous a donc fallu visiter les réserves de tous les principaux musées du pays et solliciter l’aide de leurs conservateurs pour obtenir, au terme de cinq années de négociations, ces prêts exceptionnels.
Dans quel état de conservation avez-vous trouvé ces pièces ?
Certaines d’entre elles nécessitaient une restauration, car elles avaient été intégrées dans une maçonnerie pour des besoins muséographiques. Une équipe de restaurateurs français s’est donc rendue à Bangkok pour travailler sur ces reliefs pendant deux semaines. On en a même profité pour organiser un séminaire et confronter nos méthodes…
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Questions à… Pierre Baptiste et Thierry Zéphir
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : Questions à… Pierre Baptiste et Thierry Zéphir