Machteld Van Laer Descendant de Théo Van Gogh, membre de la Vincent Van Gogh Foundation.
Les responsables de Van Gogh Europe évoquent l’artiste comme une « marque », cela vous choque-t-il ?Ce sont des termes qui font toujours débat. Pour nous, il est avant tout un très grand artiste. Nous avons la responsabilité de conserver son héritage, car nous sommes les descendants de Théo Van Gogh, le frère de Vincent. Nous sommes les propriétaires de la collection qui est conservée au Van Gogh Museum d’Amsterdam et nous veillons à ce qu’elle soit conservée dans son intégrité. La fondation a été créée dans les années 1960 par Vincent Willem Van Gogh, le fils de Théo, avec notamment l’ambition d’ouvrir le Van Gogh Museum d’Amsterdam.
On entend souvent que pour faire une exposition Van Gogh on est obligé d’avoir l’accord de la fondation, pourquoi ? Non, le nom Van Gogh peut être utilisé librement. Les musées disent qu’ils ont besoin de notre accord tout simplement car nous possédons la plus grande collection au monde d’œuvres de Van Gogh. Nous examinons le contenu des projets et, lorsqu’ils nous semblent intéressants, nous les soutenons.
L’année Van Gogh comprend des projets très grand public, comment percevez-vous cela ?Il y a beaucoup d’événements organisés, notamment dans les lieux moins connus, avec une vraie volonté de travailler en réseau, et c’est une bonne chose. Van Gogh a toujours eu un lien avec la culture populaire. Y compris de son vivant, par sa pratique et les lieux où il séjourna. D’ailleurs, sa volonté d’apporter la culture au plus grand nombre se retrouve aussi dans ses lettres. Je pense que cela explique en partie le succès toujours actuel de son œuvre.
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Questions à Machteld Van Laer
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°679 du 1 mai 2015, avec le titre suivant : Questions à Machteld Van Laer