Conservatrice au musée des Arts décoratifs.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de l’art des Lalanne ?
Ce qui frappe chez eux, c’est leur constance dans leur thème de prédilection et leur travail à la frontière entre sculpture et art décoratif. L’humour, la fantaisie, le jeu sont les ressorts majeurs de leur œuvre.
Peut-on dire que leur démarche s’inscrit dans le surréalisme ?
Leur démarche s’inscrit dans une certaine tradition surréaliste dans la mesure où certaines œuvres reposent sur des assemblages inédits. L’anecdote des couverts que Claude réalise en 1965 à partir de coquilles d’escargots et de lianes et qui passent auprès de certains pour des Dalí est en soi assez explicite. Mais ceci ne vaut pas pour toutes leurs œuvres.
À quel genre d’univers poétique rattacheriez-vous leur œuvre ?
On aurait plutôt envie de les rattacher aux inclassables de l’histoire de l’art. On pense à Jean Carriès et à ses grenouilles à oreilles de lapin ou à Emilio Terry et ses dessins de sièges feuillages. Eux-mêmes jouent beaucoup sur les mots.
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Questions à… Dominique Forest
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Questions à… Dominique Forest