Quel en est le fil conducteur de la rétrospective Alberola à Nancy ?
D’abord et avant tout l’immense plaisir qu’Alberola prend à peindre en même temps que toutes les difficultés que cela sous-tend. Exclusivement consacrée à sa peinture – une première du genre –, cette exposition montre qu’il est vraiment un peintre.
En quoi la peinture d’Alberola est-elle inclassable ?
Parce qu’elle est border line quant au vieux débat qui oppose abstraction et figuration. Si la défiguration en est le moteur, elle procède non en moins mais en plus et débouche paradoxalement sur une nouvelle forme figurée.
Vous dites que sa peinture « cherche à rétablir une continuité ». À quelle tradition se rattache-t-elle ?
À celle de Vélasquez. Il n’est pas d’origine espagnole pour rien, et il y a chez lui une incroyable
attention au petit morceau, au « lambeau » de peinture comme il dit. Chaque lambeau est extrêmement soigné.
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Questions à... Claire Stoullig
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°608 du 1 décembre 2008, avec le titre suivant : Questions à... Claire Stoullig