De La Renaissance Au Xixe Siècle - Le Nord a décidément le vent en poupe. Alors que la peinture germanique est actuellement célébrée à Dijon, Colmar et Besançon, le Musée des beaux-arts d’Orléans expose ses plus belles feuilles septentrionales.
L’établissement exploite ses richissimes collections de dessins des écoles allemande, suisse, flamande et hollandaise. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces feuilles signées des plus grands maîtres étaient pratiquement toutes inédites. Un comble pour un fonds comptant des pépites de Pierre Paul Rubens, Jacob Jordaens ou encore Hendrik Goltzius. L’exposition joliment scénographiée montre 180 de ces « belles au bois dormant », qui somnolaient depuis des décennies dans leur boîte de conservation, et offre différents niveaux de lecture. On peut en effet tout simplement visiter l’exposition pour le plaisir des yeux face à ce florilège qui s’échelonne sur quatre siècles ou, pour le visiteur plus curieux ou plus connaisseur, se prêter au jeu des attributions et aiguiser son regard comme un expert. Très didactique sans être scolaire, le parcours fournit de nombreuses clefs de lecture pour se familiariser avec ces foyers de création. Orléans a fait de ces expositions-enquêtes, visant à dynamiser la connaissance de ses fonds et à expliquer les rouages de l’histoire de l’art à ses visiteurs, y compris novices, sa marque de fabrique. Cette dernière ne déroge pas à la règle puisqu’elle est le résultat d’un grand travail d’étude de plusieurs années qui se traduit par un parcours pointu et pourtant facile d’accès.
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Quand Orléans égraine ses perles du Nord
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°778 du 1 septembre 2024, avec le titre suivant : Quand Orléans égraine ses perles du Nord