Visiblement, c’est la saison des bilans. Après le Mo.Co. à Montpellier, qui a présenté la peinture figurative française à partir des années 1970, le Musée d’art moderne de Céret propose « un voyage dans la galaxie de la création artistique de ces cinquante dernières années ».
Ambitieuse, l’exposition réunit une quarantaine d’artistes français et étrangers, plus ou moins connus, de générations différentes, et dont les travaux sont issus d’institutions de la région. Ce choix est sans doute inspiré partiellement par la politique muséale récente, celle d’éviter – pour des raisons économiques et écologiques – la venue d’œuvres de lieux éloignés. Il a le grand mérite de montrer que, malgré la place centrale occupée par Paris, le paysage artistique français ne s’arrête pas au périphérique. Le titre astucieux de la manifestation, « Constellations », inspiré par Gaston Bachelard, permet, selon les organisateurs, non pas « d’aplanir les écarts entre les œuvres » mais de « jouer des différences et marquer ce qui les oppose ». Pluralité d’orientations qui voit se côtoyer Christian Boltanski et Tania Mouraud, Johan Creten et Yayoi Kusama –, visiblement très à la mode ces temps-ci – Anne et Patrick Poirier et Djamel Tatah ou encore Dove Allouche et Ann Veronica Janssens. Tour à tour, peintures, sculptures, vidéos ou installations forment un parcours parfois déstabilisant, où le visiteur devient un explorateur se déplaçant sur un terrain à surprises.
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Promenade des arts
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°766 du 1 juillet 2023, avec le titre suivant : Promenade des arts