Retour sur vingt ans d’acquisitions, cet été au Masc, avec l’exposition « Double Jeu » qui propose un regard sur les collections d’art contemporain.
Des collections centrées sur la peinture, mais dont l’accrochage propose ici d’en montrer un champ très élargi et non circonscrit aux limites du médium. Réalisées ces vingt dernières années, les œuvres choisies témoignent d’une ouverture de la peinture hybridée à d’autres techniques. Pensé sur un principe de carambolage, l’accrochage met en lumière des œuvres équivoques dont les lectures peuvent être multiples. Il y a là un désir de montrer qu’une image peut en contenir ou en cacher une autre. Parfois, ce « double jeu » peut créer des perturbations optiques, c’est ce que révèle la section « Visions et illusions » consacrée au devenir de l’art abstrait, géométrique et optique. Parfois, il peut faire apparaître des fantômes, comme l’illustre la section « Lambeaux et traces », où les œuvres interrogent davantage la figure et les fétiches. Enfin, ce « double jeu » peut provoquer des mirages, ce dont témoigne la section « Paysages et mirages », axée sur diverses lectures du paysage. Parmi ces œuvres, certaines sont des acquisitions toutes récentes, montrées pour la première fois, comme celles d’Elsa Guillaume, Chloé Poizat, Alexandre et Florentine Lamarche-Ovize ou Madeleine Roger-Lacan. Cette dernière, comme le souligne la conservatrice Gaëlle Rageot, « renouvelle singulièrement le langage de la peinture, qu’elle maltraite autant qu’elle revivifie », en hybridant la toile, découpée et percée, par adjonction d’objets et de dessins.
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Peinture et plus encore…
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Peinture et plus encore…