Et de quatre ! Nuit blanche réitère l’exploit de tenir Paris en haleine toute la nuit du 1er octobre. Avant de partir arpenter l’un des cinq parcours officiels délaissant presque toute la moitié occidentale de la capitale, il convient d’être sélectif. Le centre autour des Halles vibrera au rythme du Brésil. Un parcours longeant la Seine, de l’Hôtel de Ville à la bibliothèque François Mitterrand, transportera le visiteur de la vidéo envoûtante de Fiona Tan (une cérémonie rituelle de tir à l’arc au Japon) au projet de Henrik Hakansson, une projection en temps réel de la vie nocturne de la forêt interdite nichée au cœur de la Grande Bibliothèque. Un chemin baptisé « Drôles d’endroits » croise la coulée verte, de Bastille au bois de Vincennes : on y attend les infiltrations de Virginie Barré de personnages inquiétants tapis dans l’ombre. De Stalingrad à Père-Lachaise, le circuit emmène notamment l’arpenteur noctambule au siège du Parti communiste français, incroyable architecture du Brésilien Niemeyer, pour écouter les sets musicaux de l’artiste Carl Michael von Hausswolf et ses comparses. Du son, des lumières, on en retrouve encore sur les pentes de Montmartre, terrain du cinquième essai, mais surtout dans l’endroit le plus extraordinaire où finir la nuit : au Grand Palais, magnifié par l’installation lumineuse et sonore de Frédéric Sanchez et Thierry Dreyfus. Les courageux entameront une seconde nuit courte au château de Versailles qui semble avoir pris goût aux impertinences contemporaines. Maintenant, prions pour que les cieux soient avec nous !
Nuit blanche, PARIS, de 20 h à l’aube, le 1er octobre, www.paris.fr. Versailles Off, VERSAILLES (78), château, à partir de 20 h 30, 1er-2 octobre, www.chateauversailles.fr
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Pas de couvre-feu ce soir
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°573 du 1 octobre 2005, avec le titre suivant : Pas de couvre-feu ce soir